Digermane

	Digermane
	Structure du digermane
Identification
No CAS	13818-89-8
No ECHA	100.159.079
PubChem	6336261
SMILES
InChI
Apparence	liquide incolore
Propriétés chimiques
Formule	H6Ge2;
Masse molaire	151,33 ± 0,02 g/mol ; H 4 %, Ge 95,97 %,
Propriétés physiques
T° fusion	−109 °C
T° ébullition	31,5 °C
Masse volumique	1,98 g·cm-3 à −109 °C
Point critique	150,9 °C
Précautions
SGH
	; AttentionH280, H302, H312, H315, H319, H332, H335, P261, P280, P305+P351+P338 et P410+P403
Transport
	-
	1953
	Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.
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Le digermane est un composé chimique inorganique de formule Ge₂H₆. C'est l'un des rares hydrures du germanium, analogue structurel du disilane Si₂H₆ et de l'éthane C₂H₆. Il se présente sous la forme d'un liquide incolore qui s'évapore à 31 °C^[4] et se décompose au-dessus de 200 °C^[3]. On l'obtient par réduction du dioxyde de germanium GeO₂ avec du borohydrure de sodium NaBH₄ : cette réaction produit essentiellement du germane GeH₄, mais elle permet d'obtenir également des quantités appréciables de digermane ; des germanes supérieurs sont également produits, comme le trigermane Ge₃H₈^[5], jusqu'à des traces de nonagermane Ge₉H₂₀. On peut également le produire par hydrolyse d'alliages magnésium-germanium.

↑ Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
↑ ^{a b c d et e} Fiche Sigma-Aldrich du composé Digermane 10% in hydrogen, 99.99% (excluding germane and trigermane), 9-11% (balance is hydrogen), electronic grade, consultée le 18 mars 2018.
↑ ^{a et b} (en) L. M. Dennis, Robert B. Corey et Roy W. Moore, « Germanium. VII. The Hydrides of Germanium », Journal of the American Chemical Society, vol. 46, n^o 3,‎ mars 1924, p. 657-674 (DOI 10.1021/ja01668a015, lire en ligne)
↑ (en) H. J. Emeléus et E. R. Gardner, « 358. The oxidation of monogermane and digermane », Journal of the Chemical Society (Resumed),‎ 1938, p. 1900-1909 (DOI 10.1039/JR9380001900, lire en ligne)
↑ (en) William L. Jolly, John E. Drake, Ralph Rudolph et T. Wartik, « Hydrides of Germanium, Tin, Arsenic, and Antimony », Inorganic Syntheses, vol. 7,‎ 1963, p. 34-44 (DOI 10.1002/9780470132388.ch10, lire en ligne)

[1] Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.

[sa-2] {a b c d et e} Fiche Sigma-Aldrich du composé Digermane 10% in hydrogen, 99.99% (excluding germane and trigermane), 9-11% (balance is hydrogen), electronic grade, consultée le 18 mars 2018.

[10.1021/ja01668a015-3] {a et b} (en) L. M. Dennis, Robert B. Corey et Roy W. Moore, « Germanium. VII. The Hydrides of Germanium », Journal of the American Chemical Society, vol. 46, n^o 3,‎ mars 1924, p. 657-674 (DOI 10.1021/ja01668a015, lire en ligne)

[10.1039/JR9380001900-4] (en) H. J. Emeléus et E. R. Gardner, « 358. The oxidation of monogermane and digermane », Journal of the Chemical Society (Resumed),‎ 1938, p. 1900-1909 (DOI 10.1039/JR9380001900, lire en ligne)

[10.1002/9780470132388.ch10-5] (en) William L. Jolly, John E. Drake, Ralph Rudolph et T. Wartik, « Hydrides of Germanium, Tin, Arsenic, and Antimony », Inorganic Syntheses, vol. 7,‎ 1963, p. 34-44 (DOI 10.1002/9780470132388.ch10, lire en ligne)

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